THQ, EA, Sony, à qui l’tour ?
L’Online Pass d’Electronic Arts semble donner de mauvaises idées à tous les éditeurs. Non contentes de ne pas déjà gagner assez d’argent, de nouvelles compagnies scrutent, à leur tour, tous les moyens de renflouer leurs caisses.
« Nous observons avec une grande prudence ce qui est fait par EA en ce qui concerne ce que nous appelons la « solution à 10 dollars », et nous suivrons probablement cette voie à l’avenir. »
Alain Martinez, Directeur Financier d’Ubisoft.
« Il nous importe peu de savoir si les acheteurs de jeux d’occasion sont énervés parce que les acheteurs de jeux neufs ont accès à tout le contenu. Donc, si les acheteurs de jeux d’occasion sont énervés parce qu’ils n’ont pas accès aux fonctionnalités online, ça ne me touche pas beaucoup. Nous espérons que les gens comprennent que quand un jeu est acheté en occasion, nous sommes floués. Je ne pense pas que quiconque veuille cela donc dans le but de faire des jeux de bonne qualité, nous avons besoin de fans loyaux prêts à acheter le jeu neuf. Nous voulons récompenser ces joueurs en leur proposant du contenu supplémentaire. »
Cory Ledesma, Directeur de la Création chez THQ.
« Concernant le principe de faire payer pour le jeu en ligne, c’est quelque chose dont nous débattons souvent, mais nous devons tenir compte du succès du PSN aujourd’hui – un taux de connexion de 70% – dû au fait que nous avons levé cette barrière d’entrée. »
Andrew House, Président de Sony Computer Entertainment Europe.
« Le but que j’avais en arrivant à Activision il y a dix ans c’était d’enlever tout le plaisir qu’il y avait à faire des jeux vidéo.J’ai essayé d’injecter dans notre culture d’entreprise le scepticisme, le pessimisme et la peur. »
Robert A. Kotick aka Bobby, CEO d’Activision Blizzard.
Comme vous pouvez le constater, il est véritablement inutile de rajouter quelques mots. Le joueur d’occasion n’a plus sa place dans l’industrie du jeu-vidéo car il ne rapporte pas assez, les parties en ligne devront, elles aussi rapporter quelque chose à l’avenir. Bienvenue dans le monde moderne, monde où les jeux se vendent désormais en kits, monde où il ne faut plus faire plaisir à l’utilisateur et le garder comme un fan, mais le considérer uniquement comme une machine à fric. Le Pixel regrette amèrement l’époque où seuls les passionnés dirigeaient cet univers devenu bien trop lucratif.
Le Pixel