– Recommandations.
Les bons jeux se font rares de nos jours, cependant, il y a toujours quelques perles à cueillir au cœur d’un temps révolu. Ce sera donc parmi d’anciens titres, parfois immémoriaux, que Le Pixel va constituer une liste non-exhaustive, qui sera, de temps à autre, mise à jour afin d’éventuellement vous donner l’envie et la fougue de toucher (ou de retoucher) à ces références mythiques du monde du jeu-vidéo.
Bien entendu, chaque monde virtuel auquel nous toucherons sera critiqué avec objectivité, malgré d’agréables et séduisants souvenirs qu’ils auront su laisser. Attendez vous cependant à quelques genres récurrents, Le Pixel a ses goûts et ne compte pas les dénigrer.
Nous commencerons par l’illustre série des Might & Magic, plus précisément par l’épisode VII.
Might and Magic VII : Pour le sang et l’honneur [For Blood and Honor.]
L’histoire débute sur une presque-île quasi-abandonnée au sein du monde d’Erathia, endroit méconnu où fourmillent d’étranges guêpes géantes ainsi que divers créatures. Votre cohue participe alors à un tournoi organisé par le Seigneur Markham, suzerain de ces terres. Le défi consiste à lui ramener différents objets, annotés sur une liste remise au préalable, afin d’hériter d’un château et des terres qui l’entourent, à Harmondale.
Bien que vous réussissiez et ce, sans encombre cette bravade, vous débarquez dans l’antre qu’est ce fortin séculaire avec un mauvais pressentiment. Des rats grouillent à travers d’étroits corridors, et des gobelins semblent avoir élu domicile dans votre nouvelle demeure. Contrariés, vous vous ruez à travers les rues du village afin d’en apprendre plus sur l’origine de cette invasion.
Malgré ses graphismes et ses sprites rebutants voire dépassés, la force de ce jeu réside dans plusieurs aspects. Immersive pour un peu que l’on s’y intéresse de près, l’histoire arrive à suivre un fil plus ou moins convaincant. [Du moins, pendant la plus grande partie de l’épopée. 3DO semble être adepte des récits de science-fiction modernes, vous comprendrez pourquoi si vous atteignez le bout du jeu.] Autres avantages de cet opus, un choix décisif en milieu de partie qui vous permettra d’opter entre le «Bien» et le «Mal», autrement dit, quelque chose de non-négligeable en ce qui concerne la rejouabilité du titre. [Il vous sera donc possible de déambuler dans les boyaux sombres et macabres des Enfers ou de naviguer par delà les nuages en fonction de votre destinée.]
Ajoutez à cela un livre de sorts complet, des compétences diverses et variées avec plusieurs degrés de maîtrise, un choix exhaustif de classes [Chevalier, Paladin, Druide, Voleur, Archer, Sorcier, Rôdeur, Clerc, Moine] capables d’évoluer à plusieurs degrés en fonction de votre alignement, et de races et vous obtenez un jeu plutôt abouti.
Chateau d’Harmondale, alignement «Bon».
Pour ajouter quelques compliments mérités, ce jeu possède aussi un système de craft avancé en ce qui concerne l’Alchimie, regorge de quêtes annexes et autres petits trésors bien cachés. Quelques points noirs au tableau cependant, les quêtes ne sont pas toutes explicites sur les lieux à trouver et il est possible de se perdre plus ou moins rapidement dans l’aventure si l’on ne prend pas soi-même des notes sur un feuille bien posée à côté de son écran. Malgré ça, Might and Magic : For Blood and Honor reste une référence dans le monde du RPG pour Le Pixel.
L’article sera mis à jour au fil des semaines afin de vous faire profiter d’autres antiquités du monde vidéo-ludique.
Le Pixel