
Je l’ai déclaré dans un article antérieur à celui-ci et le répète haut et fort : « Le jeu-vidéo moderne a rarement su s’attirer un réel engouement de ma part. » Aujourd’hui, seconde exception vouée à une série souvent délaissée, de par sa difficulté nettement plus élevée que celle que l’on rencontre dans la plupart des jeux actuels, ainsi que son univers davantage destiné aux hardcore gamers.
Ces deux points combinés feront que la plupart des joueurs ayant joué à S.T.A.L.K.E.R premier du nom n’auront pas osé remettre un pied sur les deux volets suivants. Ce qui en soit une grossière erreur de leur part, car s’il y a une chose que GSC Game World aura bien réussi à accomplir, tout comme CD Projekt, c’est d’améliorer sans cesse le caractère et la qualité de ses jeux grâce à l’écoute portée à sa communauté. [Il suffit pour cela de comparer les différents S.T.A.L.K.E.R afin de s’en rendre compte.]

Pour vous planter le décors en quelques mots, vous êtes un chasseur rôdant au sein d’une terre, balayée par le nuage radioactif de Tchernobyl appelé «La Zone», dès lors, il est évident que votre progression ne sera pas aisée. Impossible de courir à travers champs sans se faire étriper par une anomalie. [Déformations temporelles/physiques issues de la contamination.] De la simple ferraille deviendra un ennemi virulent et passif, car absorbant et conservant les effluves radioactives, elle constitue un danger nocif pour tout organisme vivant. Ajoutez à cela quelques mutants dégénérés, des guerres de clans fastidieuses [Car oui, malgré les conditions du terrain, vous n’êtes pas seuls, et ce pour divers raisons.], des émissions radioactives intempestives et vous obtiendrez un beau tableau de ce qui vous attend réellement dans «la Zone» .
Outre les points noirs cités précédemment, il faut savoir plusieurs choses sur ce jeu. Oui, les deux premiers volets étaient entièrement truffés de bugs. C’est un fait, malgré ça, le dernier S.T.A.L.K.E.R n’a plus de quoi rougir. Le moteur physique utilisé est dépassé, mais la direction artistique s’en sort à merveille. Jamais il ne m’aura été aussi bien donné d’admirer un paysage silencieux et en ruines que dans Call of Pripyat. L’ambiance dégagée par certaines scènes et paysages est tout simplement frappante voire envoûtante, rien n’est laissé au hasard, chaque élément mérite minutieusement sa place dans au cœur de cette toile virtuelle. Autre chose, comparé à ses aînés, il ne possède [presque] aucun bug, c’est une première pour la série.[Bien qu’il soit tout même recommandé de faire une sauvegarde toutes les dix minutes, histoire de.]

Pour en arriver à une pseudo-conclusion, je suis de ceux qui apprécient un jeu pour l’univers et les sentiments qu’il dégage, par conséquent je ne supporte pas le gameplay trop bâclé, les scénarii anarchiques et méprise par dessus tout les joueurs qui osent juger un jeu uniquement sur ses graphismes. Ce qui m’amène donc à recommander aux personnes ayant la même vision que moi de ce côté de se ruer sur S.T.A.L.K.E.R : Call of Pripyat, qui, en plus d’être un jeu merveilleux, ne dévorera pas votre compte en banque.
Le Pixel

Le jeu-vidéo moderne a rarement su s’attirer un réel engouement de ma part, malgré mon âge peu avancé, je suis de ceux qui ont été et resteront marqués par les générations 8 et 16 bits. Cependant, une poignée de jeux réussissent à déroger à cette règle, et celui dont je vais narrer les vertus aujourd’hui fait évidemment partie du lot.
Commençons par les bases. Tout a commencé en 2007, lorsque The Witcher premier du nom voit le jour sur le territoire français. Développé par une boîte Polonaise méconnue, le jeu surprend agréablement un bon nombre de joueurs grâce à de nombreux points. L’histoire, appuyée sur un Roman d’Andrzej Sapkowski est habilement travaillée. Dehors les jeux dotés d’une trame sans queue ni tête, ici, l’immersion est reine et tant mieux. [Même s’il est à noter que certaines animations des personnages ne sont pas convaincantes et peuvent venir, de temps à autres, nuire à cette dernière.]
Riche de part son scénario non-linéaire, le jeu ne se tient néanmoins pas qu’à cela. En effet, le gameplay abouti et simple à prendre en main demeure original et complet. Les combats se déroulent donc au «click-timing», ici, de très bons réflexes seront requis si vous tenez à effectuer de puissants combos, dans le cas inverse, votre puissance sera minime. Plusieurs arbres de talents seront mis à votre disposition au fil de l’aventure et il vous sera ainsi possible de les compléter afin de spécialiser Geralt de Riv, votre Sorceleur, dans un ou plusieurs domaines. [Je crois que de toute ma vie, il ne m’a jamais été donné la chance d’entrevoir un arbre de talent aussi complet dans un jeu-vidéo.]
Je vais couper court sur les qualités du jeu [Car il serait possible d’y passer plusieurs jours] pour en arriver à quelque chose d’encore plus étonnant. CD Projekt, l’éditeur Polonais, en plus d’avoir créé une référence dans le monde du RPG a su rester à l’écoute de ses joueurs. Un an après avoir commercialisé The Witcher, une nouvelle version [Gratuite pour ceux possédant déjà l’ancienne] améliorée du jeu appelé «Enhanced Edition» débarque sur le marché. Adieu les sempiternels temps de chargement, les bugs récurrents, les personnages dupliqués, et toutes les petites erreurs. La boîte Polonaise, dans cette nouvelle version a réussi un gommage intégral des bavures et s’est même permise de rajouter du contenu. Autant dire qu’ils auront visé la perfection, et il me semble que c’est une première.

Ce synopsis m’aura donc permis d’introduire la vidéo suivante, car c’est une des seules choses que nous avons à nous mettre sous les dents concernant The Witcher 2 pour le moment.
Le Pixel
PlayStation®Move, Sony retourne sa veste.
Après avoir honteusement critiqué Nintendo lors de la sortie de la Wii Mote, après avoir délibérément menti au sujet de soi-disant « laboratoires secrets » où cette technologie était développé bien avant que Nintendo en ait l’idée, Sony se décide (enfin) à contre-attaquer. C’est que l’on n’aime pas innover, ni prendre de risques chez la firme Nippone. On observe d’abord, on constate ensuite les chiffres et la montée prodigieuse du capital de « Big N » et finalement, on reprend la recette à sa façon.
Vous ne rêvez donc pas pas, cette chose ridicule à laquelle une belle boule bleue luminescente est attachée n’est rien d’autre que le « Playstation Move » ou le futur accessoire à reconnaissance de mouvements voué à accompagner la Playstation 3.
[ Nom dévoilé à San Francisco par Shuhei Yoshida, président de Sony, lors de la Game Developers Conference. ]
Cet accessoire plagié possèdera, selon les dernières nouvelles, les même fonctions que son « ancêtre » développé par Nintendo, hormis le fait que celui-ci est noir, accompagné d’un embout ovale complètement grotesque et qu’il est inscrit en toutes lettres Sony dessus. [ Et sans fil ! C’est ÇA l’évolution. ]
Une petite comparaison des deux produits s’impose, je vous laisse admirer ce du d’images de très près afin de discerner les différences quasi-inexistantes.

Après avoir copié le D-pad, les gâchettes supérieures, le stick-analogique, la fonction vibration, la manette sans-fil, nous pouvons constater que Sony imite la seule chose qui n’avait pas encore été imitée : l’accessoire à reconnaissance de mouvements.
Le Pixel

Avoir une Culture Web utile est une bonne chose. En avoir une superfétatoire qui, de plus, touche à plusieurs déviances, en est une autre. Ce que je vais dévoiler ici, provient, dans la plupart des cas, de la plus grande déchetterie connue d’Internet. [ Cependant, par respect pour vos limites morales et afin d’éviter de briser votre ultime barrière psychologique, je ne mentionnerai pas le nom dudit site ].
Ce contenu, parfois choquant, peut s’avérer utile dans plusieurs situations vécues au quotidien. Vidéos, images, animations Flashs, tout ce qui sera présenté ici est le Fruit d’une Communauté rejetée, pointée du doigt et souvent controversée. Le travail « Culturel » effectué par ces rebuts n’en est pas moins exceptionnel, car il a su et saura marquer des générations de Web-Addicts.
Je vous recommande chaudement de fermer votre porte à clé et de baisser votre son : vous avez été prévenus, ce qui va suivre risque de vous marquer définitivement.

This is Sparta. – Scène issue du Film 300, considérée comme Culte par une majorité de spectateurs.
It’s over 9000. – Vous avez sans doute reconnus les personnages, ce morceau de série provient de Dragon Ball Z en version Américaine.
All your bases are belong to us. – Cette phrase peut être trouvée dans Zero Wing, un jeu raté destiné aux bornes d’Arcade puis à la Mégadrive.
My dick in a box. – Les commentaires sont inutiles ici je pense, retenez juste qu’il s’agit de Justin Timberlake.
I jizzed in my pants. – The lonely Island, une petite recherche Google ne vous fera aucun mal.
Rick Astley. – En 2007, un buzz se créé autour de cette chanson, remercions notre décharge d’Internet pour en être à l’origine.
Chocolate Rain. – Écrite et interprétée par Tay Zonday, cette chanson aura été parodiée une bonne centaine de fois.
Ultimate Showdown. – Animation Flash hilarante regroupant les plus grands héros de notre siècle.
You are a pirate. – Le sample musical provient d’une série diffusée sur Disney Channel : Lazy Town. [ Nb : Limewire est un logiciel de téléchargement. ]
Numa Numa Yei. – Vidéo vieille comme le monde, toujours une bonne chose de l’avoir en tête.
Ronald Insanity. – Préparez vous, c’est la vidéo la plus difficile à supporter, après visionnage ( joli néologisme ), vos nerfs seront plus solides au quotidien.

Si vous êtes parvenus à ces lignes, c’est que vous avez eu le courage de regarder tout ce que j’ai précédemment mis en place, vous méritez donc une belle récompense : Cliquez.
Le Pixel

Petite phrase assez drôle balancée quelques jours avant la sortie du : trailer de Crysis 2.
« We’re aiming to set the graphical benchmark. Why would anyone not want to play a game with the best graphics they have ever seen, great gameplay, some engaging fiction, challenging AI, killer weaponry and a complete gaming experience like no other? »
Nathan Camarillo, producteur exécutif.
Trois belles blagues en une seule tirade, décidément, chez CryTek on ne fait les choses à moitié. Quoi que, si l’on se penche sur le scénario désastreux de Crysis™ & Warhead™ ainsi que le gameplay complètement raté des deux volets, il est possible de finalement en douter.
Pour les anglophobes, ce cher Nath’ se targue de quelques petites broutilles, rien de bien méchant. Il annonce juste publiquement que le prochain épisode du studio allemand sera la «référence graphique», qu’il possèdera un «Gameplay intense», une «intelligence artificielle stimulante». Rien que ça, fallait oser. A continuer sur cette route, ils ne vont parvenir qu’à une seule chose : abuser de la crédulité du peuple. Sortir de telles absurdités en ne s’appuyant sur rien de tangible, c’est assez risqué, enfin, dans le pire des cas, ils pourront toujours se vanter de nous en avoir mis plein les mirettes.
Y’a comme qui dirait un air de déjà-vu.
Le Pixel

