Test : Hell Yeah! : Wrath of the dead Rabbit
« Au début du développement, Hell Yeah! devait être un jeu ultra réaliste d’infiltration tactique… on a dû merder quelque part. » – Conseil pas super utile.
L’histoire n’est pas le point fort du jeu, mais elle aura l’avantage d’être sympathique, capilotractée et d’amener à de nombreuses situations bien drôles. Pour faire simple, notre héros – Ash, lapin mort et prince des Enfers de son état – a été pris en photo tandis qu’il prenait un bain en compagnie de son canard en plastique préféré. Les clichés déshonorants – diffusés sur le Hellternet- sont alors visibles de tous ! S’étant rendu compte du vil méfait et le compteur affichant 100 vues, Ash se dit que – foutu pour foutu – autant aller décimer les 100 crétins qui auront eu l’audace de regarder lesdites photos.
Présents du début à la fin du jeu, l’humour et l’aspect plutôt gore d’Hell Yeah! vous accompagneront partout. Que ce soit dans les dialogues entre Ash et ses laquais, voire entre Ash et les monstres, vous serez amenés à sourire à plusieurs reprises. Et ce n’est pas la seule chose décalée du jeu. Chaque « boss » ou plutôt « demi-boss » – qui sont au nombre de 100 rappelons-le – après avoir été malmené sera invité à se faire anéantir de façon originale grâce à un système de mini-jeu à la Wario Ware qui donnera naissance à des « finish moves » complètement déjantés, parfois spectaculaires, mais tout le temps crades. En parlant de ces derniers, ils ne seront pas sans vous rappeler de grands hits des années 80/90 – Street Fighter, Zelda, Mario, Sonic etc – et en seront souvent inspirés.
Concernant le Gameplay légèrement évolutif, rien de vraiment neuf à l’horizon mais la recette utilisée est bonne et vieille comme le monde. Vous aurez accès à un véhicule assez spécial – une roue mélangées à un jet-pack avec une option foreuse, personnalisable s’il vous plaît – ainsi qu’à un arsenal évolutif qu’il vous sera possible de faire progresser par le biais de boutiques disposées ça et là sur le chemin de votre lapin mort. Les gemmes et pièces trouvées sur votre chemin seront donc précieuses si vous comptez molester comme il se doit les raclures et autres atrocités qui se seront rincées l’oeil sur vos photos. Notez aussi qu’il vous sera possible plus tard dans l’aventure de réduire les monstres dégommés précédemment en esclavage sur une Île. De fait, ils pourront être exploités pour vous rapporter du fric, des points de vie, des cadeaux etc. L’idée est mignonne et allonge par la même occasion la durée de vie du titre.
Visuellement riche, les décors sauront se renouveler à chaque transition, et il en va de même pour le bestiaire qui sera constitué de monstres – parfois inoffensifs. Coté ambiance musicale, les thèmes sont dynamiques – certes parfois répétitifs – et les bruitages conviennent parfaitement à l’univers. En soit ce n’est pas de la haute-volée comme pour un The Elder Scrolls, mais ça colle à l’ambiance loufoque du jeu et c’est bien tout ce que l’on demande !
L’univers du jeu-indépendant est plein de surprises, Hell Yeah! en est une bonne. Sorti depuis le 4 Octobre, Hell Yeah! a été developpé par une petite équipe française composée de huit personnes répondant au nom de : Arkedo Studio. En plus d’être un bon petit jeu d’Action/Plates-formes, Hell Yeah! est un vrai régal visuel pour tous les amateurs de 2D qui fourmille de détails. Actuellement en promotion sur la plateforme Steam pour les fêtes d’Halloween, il serait dommage de s’en passer.
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