– Adieu les démos.
Pour notre génération, la démo jouable est une chose souvent nécessaire, à laquelle nous sommes habitués. Cependant, suite aux propos tenus par Electronic Arts lors de la dernière semaine du mois de Mars, une personnalité dans le domaine du jeu-vidéo décide à son tour d’étayer ses idées :
« Une démo gratuite est un luxe qui n’existe que dans l’industrie du jeu vidéo, et qui n’existe par exemple pas dans l’industrie du film. Du fait que nous ayons été habitué à ce luxe depuis longtemps, et que nous étudions la possibilité de l’abandonner, les gens se plaignent. La réalité, c’est qu’il ne devrait plus y avoir de démo gratuite sur le long terme. »
Source : Develop Magazine
Ce sont bel et bien là les mots de Cevat Yerli, CEO de Crytek. Cette annonce risque fort de lancer moult débats, et autres polémiques car, si vous l’aviez manqué, la société Electronic Arts [Qui, par un heureux hasard distribue les jeux de Crytek] a annoncé en Mars qu’elle risquerait de créer de nouvelles démos, à savoir des versions longues et plus poussées mais payantes. [Aux alentours de 10€.]
Quitte à rendre nos démos préférées payantes, pourquoi ne pas faire un rabais sur la version finale dudit jeu à ceux qui se seront permis d’obtenir le premier ersatz ? Déduire le coût de la somme serait tout de même bien plus intelligent de leur part, mais ce n’est, pour le moment, pas dans les ambitions de la firme, qui semble vouloir trouver une autre entrée de fonds.
Entre ça et les DLC payants de plus en plus ridicules, comme par exemple le premier DLC de Bioshock 2 à savoir Sinclair Solutions qui était déjà présent sur le DVD d’origine mais qui vous demandera néanmoins 4€ pour devenir accessible, l’avenir du jeu-video nous réserve bien des surprises.
Le Pixel
Il y a 3 Commentaires sur "– Adieu les démos."
Ils devraient se montre plus intelligents pourtant, ça donnerait une bonne image à la marque qui n’est pas forcément adulée en ce moment. [Tout comme Activision d’ailleurs.]
Chercher à vampiriser son propre public, c’est un peu masochiste de la part d’une société, il suffit de voir la réaction des joueurs face au DRM d’Ubisoft ainsi que le boycott d’Assassins Creed II pour comprendre ça.
Enfin, tant que l’on n’aura pas plus de détails sur les démos, le sujet restera en suspend.
La démo est une chose d’un autre temps, d’une autre époque. Et je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître : L’évolution du jeu vidéo a été fulgurante, et la perception du média par les joueurs ( et les journalistes / le marché ) a changé également. De nos jours, la compréhension du jeu vidéo et la maîtrise de ce support par le plus grand nombre a conduit à des modifications profondes du merchandising associé :
La démo n’a jamais été un « droit » vidéo-ludique. Pas de fausse innocence, ça n’a jamais été qu’une façon d’appâter une clientèle hésitante en lui montrant que, quand même, monjeuc’estlemieuxdumonde.
Car à l’instar du cinéma, le jeu vidéo a aujourd’hui un public, et prêche des convertis. La com ne pouvait dont que s’adapter en éliminant ces boutures mal fichues, souvent peu représentatives de leurs jeux, et surtout bien trop chères.
Le jeu vidéo se veut art à part entière, et ne propose plus aujourd’hui des produits « vites consommés » qu’on peut goûter avant, mais bel et bien des œuvres à ranger sur sa bibliothèque.
Far Cry, c e9tait de9je0 e9norme e0 l e9poque Je me rappelle quand je pasaiss des heures dans les salles de jeu en re9seau e0 admirer la si re9aliste eau de Far Cry . Je serai curieux de tester Crysis 3, mais pour le coup je me de9brouillerai pour trouver un PC pouvant supporter le jeu en re9solution maximale et ainsi profiter pleinement des graphismes qui doivent eatre extraordinaires !