- Stalker. - Le Pixel.com
Le Pixel.com

– Stalker.

stalker

Je l’ai déclaré dans un article antérieur à celui-ci et le répète haut et fort : « Le jeu-vidéo moderne a rarement su s’attirer un réel engouement de ma part. » Aujourd’hui, seconde exception vouée à une série souvent délaissée, de par sa difficulté nettement plus élevée que celle que l’on rencontre dans la plupart des jeux actuels, ainsi que son univers davantage destiné aux hardcore gamers.

Ces deux points combinés feront que la plupart des joueurs ayant joué à S.T.A.L.K.E.R premier du nom n’auront pas osé remettre un pied sur les deux volets suivants. Ce qui en soit une grossière erreur de leur part, car s’il y a une chose que GSC Game World aura bien réussi à accomplir, tout comme CD Projekt, c’est d’améliorer sans cesse le caractère et la qualité de ses jeux grâce à l’écoute portée à sa communauté. [Il suffit pour cela de comparer les différents S.T.A.L.K.E.R afin de s’en rendre compte.]

stalker_2

Pour vous planter le décors en quelques mots, vous êtes un chasseur rôdant au sein d’une terre, balayée par le nuage radioactif de Tchernobyl appelé «La Zone», dès lors, il est évident que votre progression ne sera pas aisée. Impossible de courir à travers champs sans se faire étriper par une anomalie. [Déformations temporelles/physiques issues de la contamination.] De la simple ferraille deviendra un ennemi virulent et passif, car absorbant et conservant les effluves radioactives, elle constitue un danger nocif pour tout organisme vivant. Ajoutez à cela quelques mutants dégénérés, des guerres de clans fastidieuses [Car oui, malgré les conditions du terrain, vous n’êtes pas seuls, et ce pour divers raisons.], des émissions radioactives intempestives et vous obtiendrez un beau tableau de ce qui vous attend réellement dans «la Zone» .

Outre les points noirs cités précédemment, il faut savoir plusieurs choses sur ce jeu. Oui, les deux premiers volets étaient entièrement truffés de bugs. C’est un fait, malgré ça, le dernier S.T.A.L.K.E.R n’a plus de quoi rougir. Le moteur physique utilisé est dépassé, mais la direction artistique s’en sort à merveille. Jamais il ne m’aura été aussi bien donné d’admirer un paysage silencieux et en ruines que dans Call of Pripyat. L’ambiance dégagée par certaines scènes et paysages est tout simplement frappante voire envoûtante, rien n’est laissé au hasard, chaque élément mérite minutieusement sa place dans au cœur de cette toile virtuelle. Autre chose, comparé à ses aînés, il ne possède [presque] aucun bug, c’est une première pour la série.[Bien qu’il soit tout même recommandé de faire une sauvegarde toutes les dix minutes, histoire de.]

stalker_3

Pour en arriver à une pseudo-conclusion, je suis de ceux qui apprécient un jeu pour l’univers et les sentiments qu’il dégage, par conséquent je ne supporte pas le gameplay trop bâclé, les scénarii anarchiques et méprise par dessus tout les joueurs qui osent juger un jeu uniquement sur ses graphismes. Ce qui m’amène donc à recommander aux personnes ayant la même vision que moi de ce côté de se ruer sur S.T.A.L.K.E.R : Call of Pripyat, qui, en plus d’être un jeu merveilleux, ne dévorera pas votre compte en banque.

Le Pixel

Écrire un commentaire

XHTML: Vous pouvez utiliser ces commandes : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>